Novembre 2021 newsletter

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Dans le cadre des événements organisés pour le Mois de la Jeunesse Africaine, nous célébrons nos jeunes champions du paludisme dans cette édition spéciale de notre newsletter.

Plus de 500 jeunes de toute l’Afrique ont participé à une formation pour les jeunes organisée par le ALMA Scorecard Hub.

Des jeunes de toute l’Afrique ont participé à un atelier de formation de trois jours, du 15 au 17 novembre. Les ateliers, l’un en français et l’autre en anglais, ont été organisés pour les jeunes champions du paludisme à travers l’Afrique.

Les participants ont développé leurs connaissances sur :

Le plaidoyer et la mise en oeuvre de campagnes créatifs
L’utilisation de la communication en matière de santé pour un maximum d’impact
L’utilisation de leurs rôles de leaders existants pour plaider en faveur de l’élimination du paludisme et l’expansion de la couverture de santé universelle tout en mobilisant des solutions collectives menées par les jeunes en faveur de l’élimination du paludisme
L’utilisation de données de paludisme à travers les cartes de score pour renforcer la redevabilité et stimuler l’action

Vous n’avez pu assister à la formation ? Cette dernière est encore disponible sur le Hub. Si vous réalisez la formation dans son intégralité, vous recevrez également un certificat.

Parole à nos jeunes champions de la lutte contre le paludisme

Nous avons demandé à nos jeunes champions de la lutte contre le paludisme pourquoi ils se sont engagés en faveur de cette dernière et ce qu’ils font dans leur communauté.

Dans mon pays, je mobilise des groupes de soutiens de pair à pair et cadre les discussions de groupe. J’engage les adolescents autour des meilleures façons de lutter contre le paludisme. Rien sans nous n’est pour nous ; il est important que les jeunes s’engagent dans la lutte contre le paludisme afin que personne ne soit mis de côté.
Nwangwu Eudora Ogechukwu, 25 ans, pharmacienne, Nigéria

Les jeunes représentent plus de 60% de la population africaine. Ils peuvent par conséquent servir à mobiliser dans les premiers stades de l’éducation à la lutte contre le paludisme. Au niveau personnel, je suis impliquée dans le plaidoyer en faveur d’une meilleure nutrition pour les enfants de moins de 5 ans afin que ces derniers puissent tolérer les médicaments antipaludiques utilisés.
Aisha Msantu, 25 ans, ingénieur en pétrochimie et directrice exécutive de la Glaring Future Foundation (GFF), Tanzanie

Les jeunes ont besoin de s’engager dans la lutte contre le paludisme car ils représentent la majorité de la population africaine et peuvent aider à inciter à une meilleure santé pour tous, et à orienter le futur vers l’Afrique que nous désirons : Agenda 2063. Je suis d’ores et déjà engagé au sein de ma communauté où j’encourage les gens à utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide, facilite l’accès aux thérapies médicamenteuses et plaide en faveur de l’utilisation d’anti-moustiques.
Tanaka Admire Ndongera, 22 ans, travaille dans le domaine de la paix et de la gouvernance au Zimbabwe

Je pilote des activités de sensibilisation en faveur des segments vulnérables de la société, je réalise des activités pour de meilleures installations sanitaires et la suppression d’eau stagnante autour des maisons. Il est important que les jeunes s’impliquent car nombre d’entre eux ignorent le lien entre moustiques et paludisme, qui est pourtant l’une des causes majeures de mort précoce en Afrique.
Siri Mawamoussé Marlène, 21 ans, étudiante, Burkina Faso

Le paludisme est une menace ancienne, de surcroît sur notre continent, et il est nécessaire que toutes les parties prenantes soient impliquées à des niveaux d’intensité différents pour l’éliminer et soutenir les progrès réalisés. Nous ne rendrions pas service aux futures générations — bien au contraire — si nous n’impliquions pas le segment le plus important : les jeunes. Ayant l’opportunité d’intervenir constamment sur la radio nationale, je sensibilise régulièrement les auditeurs quant à la prévention du paludisme. Je me porte de temps en temps bénévole pour distribuer des moustiquaires et intervenir auprès des communautés dans les zones rurales également.
Michael Tetteh Doku, 22 ans, Responsable réseaux sociaux, Ghana

Les jeunes sont l’une des pierres angulaires dans la lutte contre le paludisme notamment dans la sensibilisation, la prévention et le plaidoyer. Ils doivent être présent lors des prises de décision pour changer la donne et apporter un souffler nouveau dans la lutte. J’interviens dans le plaidoyer, la communication stratégique et les renforcement des capacités des organisations locales de lutte contre le paludisme.
Zeinabou Idé, 29 ans, Chargée de programme à Impact Santé Afrique, Nigérienne basée au Cameroun

L’engagement du Président Kenyatta pour donner à la jeunesse les moyens de mettre fin au paludisme sur le continent

Son Excellence Uhuru Kenyatta, Président de la République du Kenya, a fait de l’engagement des jeunes dans la lutte contre le paludisme un élément-clé de son programme en tant que Président du Conseil d’administration d’ALMA. Cet engagement soutient les efforts de l’Union Africaine (UA) pour encourager un leadership des jeunes à travers la Charte africaine de la jeunesse et la feuille de route de l’UA sur « Exploiter le dividende démographique grâce à l’investissement dans la jeunesse ».

Son Excellence Uhuru Kenyatta, Président de la République du Kenya. ALMA Stratégie des Jeunes - 2020 à 2030.

Dans le cadre du programme de son mandat de deux ans en tant que Président du Conseil d’administration d’ALMA, le Président Kenyatta vise à :

Créer un Conseil Consultatif des Jeunes afin de guider ALMA sur la participation des jeunes dans le plaidoyer en faveur de la lutte contre le paludisme au niveau national, régional et continental, soutenir les activités des Armées des Jeunes nationales relatives à la promotion des initiatives jeunesse existantes et normaliser la lutte contre le paludisme.
Créer des Armées des Jeunes contre le Paludisme pour aider à éliminer le paludisme et effectuer des progrès vers une couverture universelle de santé.
Travailler avec les jeunes leaders à travers le continent africain pour militer en faveur de l’engagement des jeunes et de l’engagement des ressources en vue de l’élimination du paludisme.

En savoir plus sur la stratégie d’ALMA pour la jeunesse 2020-2030

À propos du Conseil Consultatif des Jeunes d’ALMA

Le Conseil Consultatif des Jeunes d’ALMA offre une voix aux jeunes, en conformité avec la vision du Président du conseil d’administration d’ALMA afin d’augmenter la participation des jeunes. Le conseil fournit à ALMA une orientation stratégique afin d’engager les jeunes dans la lutte contre le paludisme ainsi qu’en faveur d’une couverture de santé universelle.

Entretien du mois

Ce mois-ci, nous recevons l’une des membres du Conseil Consultatif des Jeunes d’ALMA, Helena Ngaifiwa. Helena est une ambassadrice jeunesse Break Free au Bureau de la Première Dame de la République de Namibie. À ce titre, elle met en place des projets et sensibilise le public sur certaines initiatives.

Quel est le rôle du Conseil consultatif des jeunes d’ALMA ?

Conformément à la vision du Président Uhuru Kenyatta d’établir une « Armée des Jeunes » d’ALMA afin d’augmenter la participation des jeunes et exploiter le dividende démographique de l’Afrique au profit de la lutte contre le paludisme, ALMA a établi un Conseil consultatif des jeunes qui vise à offrir une orientation stratégique aux activités de l’Armée des Jeunes.

Le Conseil consultatif conseille ALMA sur la participation des jeunes dans le plaidoyer en faveur de la lutte contre le paludisme au niveau continental, régional et national, et son soutien aux activités des Armées des Jeunes nationales en faveur de la promotion des initiatives jeunesse existantes et de la normalisation de la lutte contre le paludisme.

Comment le paludisme affecte-t-il les jeunes ?

Des millions de jeunes sont morts et continuent de mourir du paludisme. Il existe un manque d’appréhension du poids et de la manière dont le paludisme fauche des vies et en affecte d’autres, et ce particulièrement chez les jeunes en Afrique. Nous (les jeunes) sommes les dirigeants de demain : devoir vivre dans un combat permanent contre la maladie est extrêmement improductif et résultera en une culture sociale et un contexte économique appauvris.

Vivre avec le paludisme signifie être absent en permanence du travail, absent du juste développement de la croissance personnelle de chacun. Cela affecte le système éducatif et le développement de notre pays bien plus que nous ne le pensons. Une jeunesse improductive est un danger pour la fonctionnalité de l’économie d’un pays.

Nous avons besoin de pratiquer une introspection profonde pour comprendre comment, après tant d’années, nous échouons toujours à gagner ce combat qui a et continue d’ôter tellement de vies.

Que les jeunes peuvent-ils faire pour contribuer à la lutte contre le paludisme ?

Nous avons vu au cours des dernières années, et ce davantage durant le COVID, comment les jeunes ont le potentiel d’influencer et de toucher les gens à travers la communication, et notamment les réseaux sociaux. Les jeunes sont mués par la passion et ont à coeur de faire changer les choses. Dans toutes les campagnes structurées autour de messages nous voyons les jeunes en première ligne.

Les jeunes sont extrêmement expressifs et innovants lorsqu’il s’agit de plaider une cause. Je répète constamment que les jeunes sont ce que nous avions de mieux. D’autres jeunes écouteront aussi lorsqu’ils verront que nous avons beaucoup de jeunes en Afrique.

J’ai l’impression que les jeunes jouent un rôle de premier plan dans la lutte pour le changement, et l’élimination du paludisme est l’une de ces lutte. En tant que leaders de nos communautés nous devons davantage équiper nos jeunes pour les inciter à sortir, sensibiliser le public à propos de la lutte contre le paludisme et encourager l’esprit d’Ubuntu dans ce combat.

Comment les jeunes peuvent-ils rejoindre les Armées des jeunes ?

Les jeunes peuvent rejoindre les Armées des Jeunes nationales en prenant contact avec les référents de l’Armée des Jeunes au niveau national ou régional.

Le saviez-vous ?

Une enquête récente montre que 9 jeunes Africains sur 10 souhaitent agir personnellement dans la lutte contre le paludisme, avec près des deux-tiers qui pensent que la maladie peut être éliminée de leur vivant.

En savoir plus : comment s’impliquer

Rejoignez le mouvement « Draw The Line Against Malaria » (Tirer un Trait sur le Paludisme) de “Zéro Palu! je m’engage” pour mettre fin à cette maladie mortelle en une génération

La campagne est menée par certains des plus grands acteurs du changement en Afrique, notamment des champions de la jeunesse contre le paludisme et des superstars comme le marathonien le plus rapide du monde, Eliud Kipchoge. La campagne #DrawTheLine célèbre l’art, la musique, la culture et l’énergie qui émanent de notre continent.

En utilisant un langage visuel universel compose de lignes – connu sous le nom de Muundo – le monde trace une ligne contre le paludisme. Vous aussi, vous pouvez utiliser le Muundo pour ajouter une œuvre d’art unique à la fresque murale mondiale, qui appelle collectivement les dirigeants du monde à agir pour mettre fin au paludisme.

Voulez-vous Participer ?

Dessinez votre ligne contre le paludisme sur zeromalaria.org et partagez votre œuvre sur les médias sociaux en utilisant #DrawTheLine
Utilisez le filtre AR Muundo de Zero Malaria sur Instagram et partagez-le avec vos followers (ouvrez ce lien sur un smartphone pour voir l’effet).
Utilisez les outils de médias sociaux de Zéro Malaria pour vous impliquer davantage dans la campagne #DrawTheLine