Contexte
La carte de score du paludisme en Guinée pour la redevabilité et l’action a été développé du 03 au 16 Septembre 2017 par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en collaboration avec ALMA et des partenaires dont l’OMS, Le Fonds mondial / Catholic Relief Services, l’Initiative présidentielle des États-Unis contre le paludisme / StopPalu+, Plan Guinée, Child Fund, Leadership, Management and Governance Project, Systems for Improved Access to Pharmaceuticals and Services.
Elle a été développée sous le leadership de la Direction Nationale de la Santé Publique du Ministère, responsable du Programme National de Lutte contre le Paludisme et mise à jour pour les trimestres de 2017 à travers les données du WinDev. Pour des raisons de migration vers le DHIS2 en 2018 et 2019 le processus de mise à jour a été interompu à cause du changement de base des données. C’est ainsi qu’en 2020 que le processus de mise à jour a été effectif afin d’identifier les opportunités de renforcement sur l’utilisation de la carte de score. Suite à cette opportunité, un pool de formateur a été formé, composé des cadres du MS/PNLP (ministère du la sante / programmes nationaux de lutte contre le paludisme) et partenaires pour décentraliser l’utilisation de la carte de score dans les 38 districts sanitaires du pays.
Comment ça fonctionne
Au niveau national, la carte de score est alimentée à partir de la plateforme DHIS2 à chaque trimestre. Elle assure le suivi de l’évolution des indicateurs paramétrés afin d’identifier les progrès réalisés pour l’atteinte des objectifs du plan stratégique.
Impact
Utilisation comme outil de plaidoyer et de mobilisation des ressources
Pendant les réunions du groupe thématique Suivi-Evaluation, la carte de score est examinée et analysée les problèmes majeurs identifiés sur les indicateurs en vue d’élaborer un plan de résolution de ces problèmes.
La carte de score est utilisée lors des différentes instances telles que les revues trimestrielles de validation, les réunions du comité RBM nationale et régionale.
Par exemple, pour résoudre le problème du taux de positivité élevé dans les formations sanitaires par endroit, le programme et ses partenaires ont organisés une investigation entomologique et épidémiologique dans la communauté, les formations sanitaires et faire des entretiens avec les autorités locales pendant 15 jours qui a abouti à l’assainissement du milieu, le drainage des gîtes larvaires, augmentation de l’utilisation des MILDA (moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action) dans les ménages.
Facteurs clés de succès
- Partagé publiquement (dépliants)
- Interopérabilité avec le DHIS2 qui permet un renseignement rapide
- Décentralisé